Un soldat israélo-américain tué lors de l’attaque du 7 octobre

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Conflit israélo-palestiniendossier

L’armée israélienne a annoncé ce lundi 2 décembre la mort d’un de ses soldats, tué le 7 octobre 2023 lors de l’attaque du Hamas sur Israël et dont le corps a été emporté à Gaza, où il se trouve encore.

Son corps est toujours à Gaza. L’armée israélienne a annoncé ce lundi 2 décembre la mort d’un de ses soldats, tué le 7 octobre 2023 lors de l’attaque du Hamas sur Israël et dont le corps a été emporté dans l’enclave palestinienne, où il se trouve encore. L’armée a autorisé la publication du nom du «capitaine Omer Maxime Neutra, âgé de 21 ans à sa mort […] soldat tombé au combat (dont le corps est) détenu par une organisation terroriste», indique un communiqué publié par Tsahal.

Le Forum des familles, principale association israélienne des proches d’otages retenus dans la bande de Gaza, a salué la mémoire du jeune homme dans un communiqué, indiquant qu’Omer Neutra était né et avait grandi aux Etats-Unis avant d’émigrer seul en Israël et de rejoindre l’armée. «Sa famille a été informée ce matin qu’il avait été tué le 7 octobre», ajoute le texte.

Dans un communiqué publié cet après-midi, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a salué sa mémoire. «Nous n’arrêterons pas nos efforts» tant que son corps ne sera pas ramené en Israël pour y être enterré, a-t-il assuré.

Point du jour

L’attaque lancée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël à partir de la bande de Gaza a entraîné la mort, côté israélien, de 1 208 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles, en incluant Omer Neutra et les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes avaient été enlevées sur le sol israélien. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 35 ont été déclarées mortes par l’armée. La campagne militaire israélienne lancée en représailles a fait au moins 44 466 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Libération

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