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Le centre d’art Bétonsalon, dans le XIIIe arrondissement de Paris, invite jusqu’au 14 décembre à redécouvrir l’œuvre queer et radicale du couple d’artistes féministes autour de l’intersexuation.
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Premier coup de foudre : vers ses 13 ou 14 ans, Maria Klonaris découvre une photo dans les archives de son père, gynécologue-obstétricien. Une photo médicale parmi d’autres, mais qui détonne au milieu du reste. Il s’agit d’une personne intersexe, qui se tient droite, le menton haut, les yeux bandés, avec quelque chose de fierté ou un air de défi qui frappe la jeune fille. Elle n’a aucune information sur la personne qui pose là, mais elle sait une chose : c’est un ange.
«La fulgurance de sa présence et de son silence»
Deuxième coup de foudre : quand elle rencontre Katerina Thomadaki, d’origine grecque comme elle, Maria Klonaris partage son obsession pour «l’ange» avec celle qui deviendra sa partenaire dans la vie et l’art. Le couple et duo d’artistes plasticiennes et vidéastes, installées à Paris en 1975, développera ensemble «le Cycle de l’ange», œuvres transmédia retravaillant inlassablement la photo originelle. «Cette personne aux yeux bandés a transformé notre création, autant que nous avons transformé son image, écrit Katerina Thomadaki en préambule de l’exposition J’accède à l’ange par ton extase au centre d’art parisie
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