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Une tradition cosmétique présente sur plusieurs continents se voit reconnue par les Nations unies. Le henné et les rituels qui y ont trait dans les pays arabes ont intégré le patrimoine immatériel de l’Unesco, a annoncé ce mardi 3 décembre l’organisation onusienne pour l’éducation, les sciences et la culture. Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel se réunit depuis lundi à Asuncion, au Paraguay. De mardi à jeudi, il doit statuer sur l’inscription de 66 nouveaux éléments, dont le henné.
Cette plante dont les feuilles sont séchées, broyées, puis transformées en une pâte, est employée pour tatouer notamment les avant-bras et les pieds de femmes participant à un mariage, mais aussi à teindre les cheveux ou encore porter chance aux bébés. «Le henné symbolise le cycle de vie d’un individu, de la naissance à la mort, et il est présent lors des grandes étapes de la vie de celui-ci», décrit le texte de l’Unesco défendant son inscription au patrimoine immatériel. Traditionnellement, l’application de henné est souvent accompagnée de chants ou de contes.
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Utilisé au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, mais aussi en Asie du Sud, le henné voyait sa candidature défendue par seize pays arabes, dont l’Algérie, l’Egypte, l’Arabie saoudite ou encore le Yémen. Ses motifs et dessins peuvent varier selon les régions, avec des tatouages temporaires d’inspiration amazighe en Afrique du Nord, comparés aux motifs floraux plus audacieux de la péninsule arabique. L’emploi du henné remonterait à l’Egypte antique. Les teintures ou tatouages utilisant cet élément peuvent durer de quelques jours à plusieurs semaines.
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