Michel Barnier au 20 heures : une opération survie sur le ton du déni

Michel Barnier au 20 heures : une opération survie sur le ton du déni

Главная страница » Michel Barnier au 20 heures : une opération survie sur le ton du déni

Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

Article réservé aux abonnés

Gouvernement Barnierdossier

Sur TF1 et France 2 ce mardi 3 décembre, le Premier ministre quasiment promis à une censure mercredi s’est refusé à toute autocritique, notamment sur son choix de répondre en premier lieu aux demandes du Rassemblement national plutôt qu’à celles de la gauche.

Pour ne rater aucun billet de Jonathan Bouchet-Petersen, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques

Etaient-ce les derniers mots d’un Premier ministre se sachant bel et bien condamné à la censure dès ce mercredi 4 décembre, et cherchant d’une certaine manière à maîtriser le récit de sa chute ? Ou l’ultime sursaut d’un homme déterminé à se battre jusqu’au bout et qui y croit encore ? Probablement un peu des deux. Mais alors que sa sortie semble acquise et que cette situation semble l’ulcérer, son propos a bien souvent confiné au déni. Invité mardi soir du journal de 20 heures sur TF1 et France 2, Michel Barnier, dans un exercice inédit pour un Premier ministre, a été d’une certaine manière égal à lui-même. Plus flegmatique que charismatique, et volontiers sentencieux.

Exercice aussi loupé que vain

Pas une once d’autocritique n’a affleuré dans sa bouche, et il a préféré souligner, à raison, l’extrême complexité de la situation politique, mais surtout fustiger l’irresponsabilité de ses oppositions prêtes à faire front commun contre son budget. Prenant l’opinion à témoin, comme lorsqu’il y a quelques jours il avait fustigé grossièrement le «microcosme parisien» pour expliquer l’impasse dans laquelle il se retrouve, il a tent

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Alireza Shojaian face à ses démons

Alireza Shojaian peint des hommes nus, entourés de petits monstres et de minuscules guerriers, sur lit d’herbe vert pomme et fond bleu nuit. Sur ces portraits statiques, les démons ressemblent…