Dans le box des accusés du procès de l’assassinat de Samuel Paty, Abdelhakim Sefrioui, 65 ans, se présente comme un “justicier”.
Jugé pour “association de malfaiteurs terroriste”, il est accusé d’avoir mené une campagne diffamatoire avec le père d’une collégienne, Brahim Chnina, contre le professeur d’histoire-géographie, le désignant comme une “cible”.
Un acrobate de la digression
Lors de son interrogatoire, Sefrioui se montre affable, ergoteur et imperméable au doute. Il répond aux questions par des digressions, ce qui laisse entrevoir le calvaire qu’ont pu vivre ses adversaires, comme l’imam Chalghoumi.
Sefrioui refuse l’accusation d’association de malfaiteurs terroriste et se présente comme un “militant politique” dont les seuls combats sont l’islam en France et la cause palestinienne.
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