La crise est particulièrement grave en Corée du Sud.
Mardi, le président Yoon Suk Yeol a décrété la loi martiale, provoquant l’inquiétude et des manifestations à Séoul. Il est revenu sur sa décision quelques heures plus tard.
Le Parti démocrate a menacé de destituer Yoon Suk Yeol s’il ne démissionnait pas.
Le centre gauche tient l’Assemblée
Yoon Suk Yeol, élu en 2022, a subi une défaite aux législatives en avril. Le Parti démocrate (centre gauche) a largement battu le Parti du pouvoir au peuple (PPP, droite), rendant difficile l’application du programme de Yoon Suk Yeol.
Né à Séoul en 1960, Yoon Suk Yeol a joué un rôle clé dans la destitution de l’ex-présidente Park Geun-hye en 2016. Il a également inculpé un proche collaborateur du président Moon Jae-in pour fraude et corruption.
Malgré son manque d’expérience politique, Yoon Suk Yeol a remporté les primaires du PPP et la présidentielle, mais avec la marge la plus étroite de l’histoire du pays.
Le ministère de l’Égalité des sexes menacé
La réputation de Yoon Suk Yeol a été ternie par des scandales, notamment la bousculade d’Halloween à Séoul en 2022.
Antiféministe assumé, il s’était engagé à supprimer le ministère de l’Égalité des sexes, mais n’a pu mettre cette promesse à exécution.
Un cadeau très polémique
Yoon Suk Yeol a été accusé d’abuser de son droit de veto et de bloquer une enquête parlementaire sur une affaire impliquant son épouse.
Sa femme a été filmée en train d’accepter un sac à main de marque d’une valeur de 2 000 dollars en cadeau.
Yoon Suk Yeol a mené une politique de fermeté à l’égard de la Corée du Nord et renforcé l’alliance avec les États-Unis.
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