Le je d’enfant de Walter Benjamin

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Autobiographie

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Le cahier Livres de Libédossier

De rues en parcs, d’émotions en souvenirs… Plongée dans le Berlin du début du siècle avec le philosophe allemand, dont les deux textes «Chronique berlinoise» et «Enfance Berlinoise» sont réunis dans le onzième tome de ses «Œuvres».

Ce onzième volume des Œuvres de Walter Benjamin est une aventure de lecture. Le suicide de l’auteur à Port-Bou en 1940 et en conséquence l’inachèvement de certains de ses textes n’en a que davantage stimulé l’attraction. C’est le cas de Chronique berlinoise et d’Enfance berlinoise que Benjamin n’a pu publier en volume, le nazisme ayant déjà contaminé l’Allemagne. Sont édités ici les manuscrits successifs de ces œuvres, traduites superbement par Michel Métayer dans l’esprit même de la traduction selon Benjamin. Ce n’est pas une version lissée, les états sont transcrits avec leurs biffures et insertions, mais la mise en page et une typographie parfaite font que l’œil s’y accommode vite. Tout est là pour un jeu de piste dans les pièces d’un work in progress, avec le confort d’avoir les notes dans un tome séparé.

Tout part de Chronique berlinoise que Benjamin rédige au début des années 1930 et qui constitue les travaux d’approche pour Enfance berlinoise. La Chronique s’ouvre sur le Berlin de sa jeunesse et l’évocation de ceux qui ont initié l’enfant à la ville. Pour ce fils de la grande bourgeoisie, le premier contact avec le monde passe par les gouvernantes et les promenades au parc du Tiergarten. C’est un apprentissage de la ville, de ses avenues et de ses rues louches fa

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