Pourquoi les prix mondiaux du café arabica sont en train de flamber

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Fièvre sur la fève

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Due notamment à une sécheresse historique au Brésil, la peur d’une pénurie, la spéculation, et les incertitudes liées à un changement législatif en Europe ou au futur bras de fer commercial promis par Trump, la hausse des cours devrait bientôt se répercuter sur le consommateur.

Après le robusta, c’est au tour de l’arabica de voir ses cours flamber : le café a atteint fin novembre son niveau le plus élevé en près d’un demi-siècle. Les contrats à terme sur cette variété aux grains plus doux, plus chers et de qualité supérieure, ont atteint 3,23 dollars la livre (environ 450 grammes) à New York. Un record depuis 1977, et une augmentation de près de 70 % en un an. Ils sont ces jours-ci redescendus à 3 dollars la livre, ce qui reste plus du double d’il y a un an. Quant aux contrats à terme pour les fèves robusta, variété moins coûteuse utilisée dans le café instantané et certains mélanges d’expresso, et cotée à Londres, ils ont atteint 5 507 dollars la tonne. Un record historique.

Selon les négociants, cette fièvre sur les marchés du café vient des torréfacteurs – les acheteurs commerciaux qui achètent en gros et transforment les grains pour la consommation – qui cherchent ces derniers jours à sécuriser leurs approvisionnements. Ceux-ci craignent en effet une pénurie de l’offre, en raison d’inquiétudes autour de la future récolte au Brésil, plus gros producteur mondial de café, et des incertitudes du marché quant à l’impact d’une nouvelle loi de l’Union européenne sur la déforestation. Certains agriculteurs brésiliens auraient également retardé les livraisons de la récolte de cette année, dans l’espoir

Libération

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