**Eliette Abécassis, une passion vinicole ancrée dans ses racines**
Née d’une famille juive pratiquante, Eliette Abécassis a découvert le vin dès son plus jeune âge lors des célébrations du shabbat. La consommation ritualisée du vin chaque vendredi soir et samedi midi a marqué sa relation à cette boisson.
### L’initiation familiale
C’est à Strasbourg, où ses parents, juifs séfarades originaires du Maroc, se sont installés en tant que professeurs à l’université, qu’Eliette Abécassis a fait ses premiers pas dans le monde du vin. Elle a notamment goûté les vins d’Alsace, comme le riesling, le pinot noir et le sylvaner.
Aujourd’hui encore, les réunions familiales sont l’occasion de déguster une choucroute accompagnée de riesling, préparée par sa mère avec autant de talent que son couscous. Le gewurztraminer, qu’elle apprécie également, est présent sur la table, notamment celui du Golan en Israël.
### Le vin chaud, une madeleine de Proust
D’Alsace, Eliette Abécassis se souvient aussi du rituel du vin chaud. Son père le préparait avec des épices, de la cannelle et du sucre pour fêter le Nouvel An. Cette boisson, dégustée avec un bonhomme en brioche typique de la région, lui rappelle son enfance et les films comiques qu’elle regardait à la télévision.
### La transmission religieuse
Le père d’Eliette Abécassis a joué un rôle important dans la transmission du vin par la religion. Pour les juifs pratiquants, le vin est sacré et sa consommation est ritualisée. Eliette Abécassis évoque notamment la coupe du kiddouch, dans laquelle on trempe les lèvres pour faire entrer le shabbat.
Bien que la suite de cet article soit réservée aux abonnés, il est clair que la relation d’Eliette Abécassis au vin est profondément ancrée dans ses racines familiales et religieuses.
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