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Le président du RN estime que l’augmentation du prélèvement forfaitaire unique de 30% à 33% sur les revenus mobiliers pénaliserait les petits investisseurs et non les foyers très aisés. Faux.
Le RN a décidément quelques soucis avec la réalité du monde économique. Après le vote, jeudi 17 octobre par la commission des finances de l’Assemblée nationale, d’un relèvement de 30% à 33% du prélèvement forfaitaire unique sur les revenus mobiliers (PFU, également appelé «flat tax»), le président du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, s’est fendu d’un tweet réprobateur :
«Le vote d’une augmentation de la flat tax de 30% à 33% par la commission des finances est un très mauvais signal envoyé aux Français qui épargnent et qui investissent. Cette mesure ne frappe pas des foyers fiscaux extrêmement aisés, mais tous les petits investisseurs qui ont pris goût à l’épargne financière, notamment depuis la pandémie.»
Les petits investisseurs, victimes du relèvement de cet impôt, tandis que les foyers aisés en seraient épargnés ? Pas vraiment.
Extrême concentration des revenus soumis au PFU
Mis en place par Emmanuel Macron en 2018, le prélèvement forfaitaire unique est, comme son nom l’indique, un prélèvement forfaitaire sur les revenus du capital, fixé à l’époque à 30% (12,8% au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2% au titre des prélèvements sociaux). Il permet ainsi d’échapper au barème de l’impôt sur le revenu (IR), dont la dernière tranche se situe à 45% (62,2% avec les prélèvements sociaux). Et conduit donc à amoindrir, pour les très foyers aisés, la taxation de leurs revenus financiers.
Par essence même, il concerne donc essentie
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