:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/SNPIHLEETVCAXAIOWNEBP2776Y.jpg)
Le ministère de l’Intérieur «travaille sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie» après la chute dimanche 8 décembre du régime de Bachar al-Assad. Raccord avec ses compétences dans un gouvernement démissionnaire ?
Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
C’est le mot du jour : «Limites.» Comme celles avec lesquelles semble flirter Bruno Retailleau, selon la députée écolo Léa Balage El Mariky. Le ministère de l’Intérieur a en effet indiqué lundi 9 décembre «travailler sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie», après la chute du régime de Bachar al-Assad.
Une décision similaire à celles d’autres Etats européens : les gouvernements allemand, autrichien, suédois, danois, norvégien et suisse ont déjà décidé de la suspension des demandes d’asile des ressortissants syriens ; le Royaume-Uni a aussi mis sur pause «temporairement» l’étude des demandes d’asile venues de ce pays, «le temps d’évaluer la situation actuelle» ; quant à l’Autriche, elle prépare carrément «un programme d’expulsion» des Syriens.
Mais le cas du gouvernement français, démissionnaire depuis la censure et passé en gestion des affaires courantes, est différent. A priori, ses compétences se limitent au fait d’exécuter et faire appliquer les lois. «Est-ce une affaire courante ? Le ministre de l’Intérieur semble oublier qu’en tant que démissionnaire, il est tenu de respecter les limites que ce statut impose», écrit donc Balage El Mariky.
Une mise en garde qui ne vient pas de nulle part, puisque l’élue parisienne doit rendre demain, avec le macroniste Stéphane Mazars, le rapport conclusif de la mission «flash» sur la légalité des actes pris par le gouvernement Attal démissionnaire. «Des conclusions qui seront utiles j’ai l’impression», promet encore la porte-parole du groupe écolo à l’Assemblée.
Leave a Comment