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Interrogé ce vendredi 18 octobre sur les faits, Redouane A. a nié avoir commis un viol mais aussi avoir reçu une boîte d’anxiolytiques des mains de Dominique Pelicot. Deux expertises psychiatriques s’opposent sur une possible schizophrénie ayant altéré son discernement.
Avertissement
«Libération» couvre jusqu’à la fin de l’année 2024 le procès des viols de Mazan. Ces articles relatent la description de violences sexuelles et peuvent choquer.
Il se souvient du «jardin bien entretenu» et de leur «belle maison provençale». Pourtant avare de mots, Redouane A. s’attarde curieusement sur ces éléments anecdotiques. Cet homme – le seul des 51 accusés dont l’abolition du discernement est débattue – s’est rendu non pas une mais deux fois dans cette maison du village de Mazan. Comparaissant détenu devant la cour criminelle départementale du Vaucluse, ce quadragénaire est accusé d’avoir violé à deux reprises Gisèle Pelicot, plongée dans un état comateux par son mari Dominique Pelicot, en mars et en avril 2019. Malgré la réitération, il rejette la faute sur Dominique Pelicot. «J’avais une crainte de lui», assure-t-il lors de son interrogatoire sur les faits, ce vendredi 18 octobre, en le désignant de la tête dans le box vitré voisin. Il pensait que c’était «leur fantasme», et maintient, malgré ses nombreuses contradictions, avoir ignoré qu’elle était «véritablement endormie».
Redouane A. remarque pourtant les ronflements de Gisèle Pelicot dès son entrée dans la chambre. «J’ai demandé [à Dominique Pelicot] “c’est normal qu’elle ronfle?” Il m’a dit “oui on aime bien le faire comme ça.”» Il ne posera pas plus de questions, si ce n’est celle, rapportée dans un procès-verbal à partir d’une des vidéos : «Tu ne pe
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