L’Europe tâtonne pour sauver son industrie automobile

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Entre les objectifs du pacte vert pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et la priorité donnée à la compétitivité de leur industrie, les Européens hésitent.

Les Vingt-Sept cherchent à maintenir leur leadership dans la lutte contre le réchauffement climatique, tout en rattrapant leur retard dans les secteurs d’avenir face aux États-Unis ou à la Chine.

Le sort réservé à l’industrie automobile, en crise, sera emblématique. En avril 2023, le règlement interdisant la vente de véhicules thermiques neufs en 2035 a été adopté, malgré les critiques de l’Italie, de l’Allemagne et du PPE.

Les élections européennes de juin 2024, marquées par la progression de la droite et de l’extrême droite, ont donné de nouveaux arguments aux opposants à cette législation jugée trop verte.

Le secteur souffre, les plans sociaux se multiplient et les États-Unis et la Chine menacent les importations européennes.

Ouvrir la voie à d’autres technologies

L’interdiction des voitures thermiques en 2035 est un « suicide » économique et un « cadeau à la Chine », selon le vice-premier ministre italien, Matteo Salvini.

L’Italie, la République tchèque, l’Autriche, la Bulgarie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie réclament une stratégie à long terme pour l’industrie automobile, avec des investissements et des aides d’État spécifiques.

Le Monde

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