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Une source américaine a affirmé ce mercredi 11 décembre que la Russie pourrait frapper l’Ukraine avec un missile Orechnik, capable de porter une charge nucléaire, «dans les prochains jours».
La Russie a promis ce mercredi 11 décembre «une réponse» à l’attaque ukrainienne menée, selon elle, dans la matinée avec des missiles américains ATACMS contre un aérodrome militaire du sud de son territoire, une ligne rouge pour Moscou. Récemment, en réaction à des frappes similaires, le président Vladimir Poutine avait menacé d’employer le missile hypersonique expérimental russe Orechnik, qui peut porter une charge nucléaire, pour bombarder des centres de décision contre Kyiv, ainsi que contre les pays occidentaux qui aident Volodymyr Zelensky à procéder à des attaques sur le sol russe. Un haut responsable américain a pour sa part averti ce mercredi, sous couvert d’anonymat, que la Russie pourrait frapper l’Ukraine avec un missile Orechnik «dans les prochains jours».
Après avoir obtenu en novembre le feu vert de Washington et de Londres pour tirer sur le territoire russe des missiles de longue portée américains ATACMS et britanniques Storm Shadow, Kyiv a effectué des frappes en Russie à l’aide de ces armes précises, qui ont à chaque fois provoqué la colère de Moscou. Face aux frappes de Kyiv, la Russie a tiré le 21 novembre un missile Orechnik sur une ville ukrainienne, un avertissement aux Occidentaux selon le Kremlin et une escalade inédite en près de trois ans d’un conflit de haute intensité. En dépit des menaces de Vladimir Poutine, ces attaques se sont poursuivies ce mercredi, selon Moscou.
Dans un communiqué, l’armée russe a affirmé que «six missiles balistiques ATACMS de fabrication américaine» avaient été utilisés pour viser dans la matinée l’aérodrome militaire de Taganrog, dans la région de Rostov (sud-ouest). Deux d’entre eux ont été «abattus» et «les autres […] détournés par des équipements de guerre électronique», a-t-elle assuré. La chute des débris «a fait des blessés au sein du personnel» de ce site militaire et deux bâtiments ont été notamment «endommagés», a poursuivi l’armée, sans plus de détails. Les autorités ukrainiennes, pour l’heure, n’ont pas revendiqué ni commenté cette opération présumée.
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