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Jeu vidéo
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Jouissif, sensoriel et techniquement époustouflant, le jeu à la première personne du studio MachineGames, qui plonge l’archéologue dans les arcanes du Vatican, balaie toutes les inquiétudes qu’il pouvait susciter.
Amérique du Sud, 1936. Au milieu de la jungle andine, une expédition emmenée par une silhouette dont on ne distingue d’abord que la veste en cuir et le fedora. Une main se tend et un assistant vient y déposer la carte qui mène au temple caché derrière une tapisserie de lianes. «C’est ici que Forrestal a été tué. Un concurrent, un grand archéologue. Il était fort, très fort», assène un clone numérique de Harrison Ford. Plan par plan, cadre par cadre, c’est l’intégralité de la scène d’ouverture des Aventuriers de l’arche perdue que rejoue le studio MachineGames en ouverture d’Indiana Jones et le Cercle ancien. Exclusivité du catalogue Microsoft, le jeu y fait étalage de ses prouesses techniques : hyperfidélité des visages, décors somptueux, éclairages capable de saisir et de magnifier le plus infime rai de lumière dans l’obscurité. Le travail de copiste est bluffant. Il se double d’une originalité : tout ce qui est jouable se déroule à travers les yeux d’Indiana Jones. Les araignées dans le dos, le fouet au-dessus du précipice, l’idole et, évidemment, la cavale éperdue jusqu’à la sortie pour éviter d’être concassé par une gigantesque pierre qui lui court après.
Sauf que l’apothéose de cette scène devenue iconique s’effondre complètement : mise en scène à la première per
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