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La décision jeudi de la Banque centrale européenne de réduire son taux directeur d’un quart de point favorisera la baisse du coût du crédit en France, en dépit de l’augmentation de sa dette et de son déficit publics.
Le bouclier européen joue son rôle : malgré la chute du gouvernement Barnier, malgré le creusement du déficit, malgré l’absence de budget, malgré les craintes de spéculation sur la dette française, les ménages et les entreprises bénéficieront en France d’une baisse de leur taux d’emprunt, grâce à la décision jeudi de la Banque centrale européenne de baisser ses taux. Comme l’anticipaient les marchés, la BCE a réduit son taux de référence d’un quart de point, pour la troisième fois depuis septembre. Explication : la Banque prévoit une inflation européenne sous les 2 % en 2026 et s’inquiète d’une économie poussive dans l’UE. Son taux de dépôt, baromètre du crédit en Europe, a été ramené à 3 %.
«Cette baisse n’est pas une surprise, ni par son ampleur ni par son calendrier. Les banques l’avaient déjà d’avance répercutée sur leurs taux pour les entreprises et les ménages», souligne Christopher Dembik, analyste chez Pictet Asset Management. Très en retard sur leurs objectifs de prêts pour 2024, les banques sont aussi poussées à baisser leur taux pour y parvenir d’ici la fin de l’année.
Le dérapage des comptes publics français, facteur de hausse des taux, pourrait-il contrebalancer «l’effet BCE» ? «Non, car les investisseurs institutionnels savent que même dans le pire des scénarios, comme une spéculation sur la dette françai
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