Harmony Korine à la Fab. : «Il n’y a rien à comprendre dans mes films»

Harmony Korine à la Fab. : «Il n’y a rien à comprendre dans mes films»

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Les œuvres de l’artiste, témoins de ses psychoses post-adolescentes sont exposées à la Fab. d’Agnès b. Entretien avec le cool kid des nineties devenu dynamiteur de limites.

Son mille fois trop fort, mouvements aléatoires, cadrages indéfinissables – un appel en visioconférence avec Harmony Korine, c’est déjà un film de Harmony Korine. Un œil, un bout d’oreille, un couloir, un palmier qui passe, des chaussures qui avancent, inexorablement. On entend bien sa voix, mais ça pourrait être n’importe qui au bout du fil. Surexposé à l’âge de 19 ans, avec Kids de Larry Clark dont il signait le scénario, intronisé sans délai icône du cool (boyfriend de Chloë Sevigny, réalisateur de clips pour Sonic Youth), puis cinéaste punk avec son premier film Gummo en 1997, patchwork apocalyptico-plouc tout en physiques louches et taudis délabrés, Harmony Korine n’a par la suite cessé de défaire et raturer son image, du très âpre Julien Donkey-Boy au surclinquant Spring Breakers. Et jusqu’aux récents Baby Invasion et Aggro Dr1ft, expériences exaltées où sautent toutes les limites entre cinéma, jeu vidéo, clip et installation artistique – ce qui importe, ce n’est plus ce que ça raconte mais où ça vous emmène. En un sens, l’exposition qui a démarré il y a quelques semaines à la Fab., dans le XIIIe arr

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