«Guided Tour» de High Vis, post punk not dead

«Guided Tour» de High Vis, post punk not dead

Главная страница » «Guided Tour» de High Vis, post punk not dead

Article réservé aux abonnés

Le nouvel album des Anglais énervés, plus élégant que les précédents, affiche une rage intacte envers les élites et les injustices.

De vrais «working class heroes» comme aurait pu le chanter John Lennon. Mais ils décrochent enfin la (relative) timbale. Huit ans après leur formation, les cinq trentenaires composant High Vis peuvent abandonner leurs jobs alimentaires pour vivre de la musique à plein temps. Une forme de reconnaissance, certes, mais susceptible aussi de les entraîner dans un confort dommageable pour l’inspiration. Un comble quand on pratique une déclinaison du post punk survitaminé et braillard, nourri par une rage envers les élites pourrissant la vie du petit peuple britannique. Attention, en version de gauche, et pas en mode Reform UK du sinistre Le Pen local, Nigel Farage.

Ce goût pour la révolte carbure au super plutôt qu’à l’ordinaire d’un quotidien plombé par la misère sociale. En la matière Graham Sayle, leur chanteur leader charismatique (avec un lointain air de Bez des Happy Mondays) en connaît un rayon. Cet enfant de New Brighton, bourgade située en face des docks de Liverpool sur les bords de la Mersey, a grandi dans ce nord-ouest de l’Angleterre essoré par les années Thatcher et il a vu son oncle, syndiquédans un chantier naval, mourir prématurément en raison de l’amiante. Important pour compren

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *