Hassan Abd Rabbou a été opéré en urgence fin novembre à l’hôpital Nasser, dans le sud de Gaza. Les voies urinaires du petit Palestinien de 6 ans étaient bloquées, un kyste lui a été retiré, sa vessie était inflammée.
Depuis, « son petit corps est ravagé par la douleur », décrit au Monde son père, Wissam Abd Rabbou, joint par téléphone à Gaza, dont Israël interdit toujours l’accès aux journalistes étrangers. Son fils unique souffre d’une rare anomalie congénitale de l’appareil reproducteur ; il a déjà subi 25 interventions chirurgicales.
Le 11 décembre, Wissam a été informé qu’Israël avait approuvé l’évacuation de Hassan mais que sa mère n’était pas autorisée à l’accompagner. Désespéré, il a renvoyé une autre demande, avec son nom et celui de sa mère à lui, la grand-mère de l’enfant : « Je ne comprends pas comment ils veulent qu’il soit évacué sans qu’il ait au moins sa mère et moi à ses côtés. »
Les décisions ne sont jamais motivées, ajoutant à la douleur des familles dans l’attente. « Je me vois comme un père raté car je ne peux pas faire soigner mon fils. Je me sens impuissant, j’en veux à ce monde injuste et hypocrite », lance Wissam.
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