Malgré son caractère technique, la loi spéciale pour garantir la continuité de la vie nationale aura des impacts macroéconomiques.
- Gel des mesures fiscales : soutien à la croissance, selon l’OFCE.
- Alourdissement du déficit budgétaire (6,1 à 6,4% du PIB en 2025).
- Creusement des inégalités : avantages pour les ménages aisés et les grandes entreprises.
Dans l’hypothèse d’un maintien de la loi spéciale toute l’année 2025, l’OFCE estime une croissance de 1,4%, contre 0,8% prévue dans le PLF 2025.
“On aura un peu plus de croissance, mais attention aux effets induits, liés aux incertitudes”, prévient Mathieu Plane, de l’OFCE.
Pour les entreprises, la loi spéciale annule la contribution exceptionnelle sur les grands groupes (-8 milliards d’euros), reporte les exonérations de cotisations patronales (-4 milliards d’euros) et suspend la baisse de la CVAE (-1 milliard d’euros).
Leave a Comment