:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/PQLTGPL5GZFUNLXMZK2ZMZTFRI.jpg)
Article réservé aux abonnés
La maison d’accueil de jour de l’association Ikambere reçoit des femmes démunies, atteintes de diabète, d’obésité ou d’hypertension. Elles y puisent la force et les conseils pratiques pour s’alimenter sainement et réaliser de l’exercice physique.
La «maison apaisante» de l’association Ikambere rend moins rude ce matin glacé de Reine Attikossie, sans abri. Bonnet et écharpe bordeaux assortis, c’est la première à arriver, en provenance du foyer d’hébergement où le 115 l’a dirigée. Arrivée du Togo en 2021, elle ne demande qu’à travailler. Difficile sans papiers, de même que de manger équilibré dans la rue. La dame de 60 ans épluche des carottes. De quoi lui rappeler ce temps où elle assurait un service traiteur «au pays» : tiep ou poulet mafé accompagné de riz. Elle a su qu’elle était diabétique en France, il y a sept mois, après une hospitalisation. L’établissement l’a dirigée vers Ikambere. L’antenne de l’association à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) accompagne du lundi au vendredi les femmes atteintes de diabète, d’obésité ou d’hypertension : des maladies qui touchent particulièrement les plus précaires.
«Un repas riche en végétaux, pauvre en sel et en sucre y est préparé et servi chaque midi. Les féculents prennent un quart de l’assiette, de même que les protéines comme la viande. Les légumes la dernière moitié», comme le rappelle un dessin affiché sur les murs de la cuisine ouverte sur le réfectoire. «J’ai goûté au potiron pour la première fois», glisse la Togolaise. Une vingtaine de femmes s’attablent pour déjeuner. Elles sortent d’un atelier nutrition animé par Oriane Canu, diététicienne de l’association. «Nous donnons des astuces pour cuisiner le plus sainement possible quand elles disposent seulem
Leave a Comment