Pour les Syriens, l’omniprésence de Bachar Al-Assad était telle qu’ils plaisantaient parfois sur le fait qu’ils risquaient de le retrouver même dans leur chambre à coucher ou leur salle de bains.
Deux semaines après la chute du régime à Alep, ville symbole des horreurs de la guerre en Syrie, l’image obsédante du dictateur déchu a disparu.
- Les portraits qui dominaient les rues ont été arrachés.
- Le drapeau national a été remplacé par le “drapeau de l’indépendance”.
- Le siège du parti Baas a été fermé et vidé.
Les derniers membres des forces de sécurité ont été vus le 12 décembre, remettant leurs armes aux combattants du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), qui leur ont accordé une amnistie.
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