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Reportage
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Dix jours après le passage du cyclone Chido, l’électricité revient peu à peu sur l’île, par ailleurs progressivement désencombrée de ses détritus et poubelles. L’hôpital de campagne devrait aussi être opérationnel à partir de ce mardi.
La place de l’ancien marché à Mamoudzou n’est pas encore tout à fait remise. De grosses branches d’arbres au sol témoignent toujours de la violence du cyclone Chido, passé sur Mayotte il y a désormais dix jours, le samedi 14 décembre. Lundi, élus, forces de l’ordre, employés de la mairie et du département ainsi que quelques curieux se sont réunis sur cette place pour la journée de deuil national annoncée par le président de la République. Le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, prononce quelques mots pour l’assemblée, sous un ciel lourd et une chaleur écrasante. «Nous nous apprêtons à traverser des jours difficiles, mais l’espoir est là. Nous nous relèveront de la catastrophe, parce que la France est un pays qui se relève», clame-t-il solennellement avant d’observer avec la foule une minute de silence.
Tout autour, la ville semble en ébullition. «Enfin, ça bouge !» remarque un commerçant de la place. Depuis ce matin et pour la première fois depuis le cyclone, il aperçoit des camions bennes remplis de déchets verts et il entend plusieurs fois par heure les sirènes des pompiers ou de la police. «On voit enfin dans la rue tout ce monde débarqué à Mayotte et dont on parle depuis une semaine !»
«On fera beau et propre plus tard»
Au quai maritime sur l’île de Petite-Terre, un camion chargé patiente pour prendre la barge vers Grande-Terre. Sur les caisses qu’il transporte, on lit : «Hôpital français de la Sécurité civile». Tout ce matériel va être transporté au stade de Cavani où u
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