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Le Libé des animaux
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Dans le massif jurassien, les bénévoles des Sabots du bonheur redonnent une vie à des chevaux, poneys ou ânes brutalisés. Mais la ferme peine à trouver des dons face à l’afflux de pensionnaires.
Tous les articles du Libé des animaux, en kiosque les 24 et 25 décembre, sont à lire ici.
De temps en temps, Stéphanie Pernier va faire un tour sur le Bon Coin «pour se rendre compte de l’étendue des dégâts». «Je l’ai vu et je n’ai pas pu fermer les yeux. Pas moyen de l’oublier.» Les hanches saillantes, l’encolure creusée à l’extrême, l’attitude, le regard… «On voit si l’animal est “là” ou non. Il n’était pas “là”. Il y a aussi la façon dont ils le tiennent. Une photo dit beaucoup de choses.» Mojito est un petit cheval de 2 ans, vendu 700 euros. Rendez-vous est pris.
Stéphanie Pernier est présidente de l’association les Sabots du bonheur, une ferme-refuge pour bêtes à sabots (encore qu’il y a des lapins) maltraitées située aux Bouchoux, dans le Haut-Jura. La plupart du temps, on leur amène les animaux. Négligés, maltraités ou simplement délaissés, parce qu’un enfant s’est lassé. Parfois, Stéphanie Pernier va au-delà. Mojito, elle est allée le chercher. Sans jamais se présenter comme une responsable d’association, ni même discuter le prix. Et avalant sans broncher («il faut aller dans leur sens») les sempiternels mensonges : le type qui se prétend éleveur et envisage de monter un centre équestre, le cheval soi-disant en pension chez un tiers qui s’en occupe mal… Au vrai, des maquignons purs et durs. Qui s’évanouiront dans l
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