Nos critiques des sorties cinéma de la semaine : «Nosferatu», «Planète B», «Joli joli»…

Coup de mou

«Nosferatu» de Robert Eggers

Le vampire putréfié version Robert Eggers, plus barbare que ses précédentes incarnations, est un formidable monstre de cinéma dans un film qui l’est beaucoup moins, débauche de références et de scènes fumeuses. Lire notre critique.

Nosferatu de Robert Eggers avec Lily Rose-Depp, Bill Skarsgard… 2 h 13.

Coups de foudre

«Ernest Cole, photographe» de Raoul Peck

Dans un documentaire poignant à la première personne, le cinéaste retrace le parcours tragique du photographe sud-africain, grand témoin de la violence quotidienne de la ségrégation. Lire notre critique.

Ernest Cole, photographe de Raoul Peck (1 h 46).

«Banzo» de Margarida Cardoso

Une nostalgie mortelle décime les esclaves d’une plantation portugaise dans le film hypnotisant de Margarida Cardoso, exploratrice des mémoires coloniales de son pays. Lire notre critique.

Banzo de Margarida Cardoso avec Carloto Cotta, Hoji Fortuna, Ruben Simões… 2h07.

Pitié…

«Le Déluge» de Gianluca Jodice

Gianluca Jodice entend synthétiser via un prisme intime la désacralisation du pouvoir et de l’aura de Louis XVI. Un projet desservi par son sentimentalisme. Lire notre critique.

Le Déluge de Gianluca Jodice avec Guillaume Canet, Mélanie Laurent… 1h45.

«My Sunshine» de Hiroshi Okuyama

Avec ce deuxième long métrage, conte d’hiver pastel saupoudré de beaucoup de sucre et d’un peu de sexisme, Hiroshi Okuyama nous laisse froid. Lire notre critique.

My Sunshine de Hiroshi Okuyama avec Sosuke Ikematsu, Keitatsu Koshiyama… 1h30.

«Joli Joli» de Diastème

Entre sa bande-son mollassonne et ses gags poussifs, le film est un naufrage que le jeu de Clara Luciani n’arrive même pas à sauver. Lire notre critique.

Joli Joli de Diastème, avec Clara Luciani, William Lebghil, Laura Felpin… 1h58.

Et aussi…

«Motel Destino» de Karim Aïnouz

Le cinéaste brésilien signe un néonoir mineur mais séduisant autour d’un trio amoureux dans un hôtel de passes. Lire notre critique.

Motel Destino de Karim Aïnouz, avec Iago Xavier, Nataly Rocha… 1h55.