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Le portrait
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L’humoriste aux ascendants slaves est adepte d’un style sans filtre qui fait florès et colporte sur scène un parcours singulier.
Un premier rendez-vous, d’abord envisagé, avait été différé en raison du calendrier, non pas artistique, mais scolaire, incitant la maman, en cette période de vacances du même épithète, à prioriser les contingences familiales. Puis, la bonne date une fois fixée, s’est posé la question du lieu. Pas possible à domicile, pour cause de brouhaha sentimental. Alors va, à défaut, pour cette brasserie des Grands Boulevards. Un terrain neutre qui, avant le coup de feu, présente le seul intérêt de garantir un calme relatif, lorsque Elena Nagapetyan déboule de l’ouest de Paris, à peine en retard sur l’horaire.
Si, dans l’antichambre des présentations, on s’est permis d’aborder l’humoriste par la face intime, c’est surtout que celle-ci fait intrinsèquement partie de son fonds de commerce quand, seule sur scène, elle défouraille face à un public vite hilare. La langue bien pendue, dans un français dont elle maîtrise les mille et une subtilités acoquinées au charme «exotique» de cette pointe d’accent, l’amazone y va donc de bon cœur : oui, il n’y a aucune honte à avouer détester la dimension sacrificielle liée à l’attention portée à une progéniture pourtant adorée. Antidote ? S’asseoir sur un banc du square avec un pétard ou un verre de vin. Ou, oui, il faut s’accrocher quand, voguant vers la quarantaine, on veut satisfaire l’appétit sexuel d’un boy-friend gourmand. Une bagatelle qui, dans un jardin vraiment pas très secret, où l’assistance passe aussi à confesse, dope une verve ultra-cash
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