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Dérèglement
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Alors que les événements extrêmes se multiplient en France sous l’effet du changement climatique, leur coût croissant vide les caisses des assureurs et fragilise le régime d’indemnisation «cat nat». Au 1er janvier, les assurés vont devoir payer un peu plus pour pérenniser la mutualisation des risques.
C’est un petit prélèvement sur nos contrats d’assurance multirisque habitation qui a permis aux sinistrés des inondations survenues dans le Pas-de-Calais fin 2023 et début 2024 de réparer leurs maisons. Comme chaque année jusqu’ici, chaque assuré a contribué en 2024 à hauteur de 25 euros en moyenne au régime «cat nat», un système de «solidarité nationale» permettant d’être indemnisé en cas de phénomènes naturels hors normes (inondations, coulées de boue, avalanches, sécheresses, cyclones, séismes ou glissements de terrain), à condition que l’état de catastrophe naturelle soit bien reconnu par l’Etat. Mais à partir du 1er janvier 2025, la facture va s’alourdir de 15 euros, pour atteindre 40 euros prélevés via une surprime (un supplément de cotisation en plus du contrat de base), qui passe de 12 % à 20 %.
L’augmentation, décidée par le gouvernement d’Elisabeth B
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