Le paradoxe des nationalistes : la soumission aux puissances étrangères

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Fort avec les étrangers faibles (les immigrés) et faible avec les étrangers forts (la Russie poutinienne et l’Amérique musko-trumpienne), telle est l’attitude des extrêmes droites européennes. Et c’est une constance historique. Dans les années 30, déjà, les plus bouillants nationalistes, les cocardiers les plus bruyants de chaque démocratie européenne, toujours prompts à dénoncer la gauche forcément internationaliste et les libéraux forcément apatrides, ont été les plus nombreux à collaborer, de bon cœur, avec les envahisseurs nazis. L’ennemi était «à l’intérieur» : le communiste, le juif, le métèque et le franc-maçon.

Aujourd’hui, c’est la même logique. Pour les extrêmes droites modernes, sous leurs diverses formes, populistes, illibérales ou même néofascistes, l’ennemi est à l’intérieur : l’immigré et son allié, le woke.

Le Pen alliée toute trouvée des nouveaux impérialistes

L’extrême droite européenne voit d’un très bon œil les intrusions étrangères les plus agressives sans que cela ne trouble son nationalisme. L’extrême droite française poutinienne plus ou moins honteuse, ne craignant aucun paradoxe conceptuel, n’a rien à redire, ou si peu, quant à la violation de la nation ukrainienne par la Russie. De même, elle est l’alliée toute trouvée des nouveaux impérialistes techno-populistes américains.

Les plus zélés (et les plus

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