« Mémoires d’un escargot » : une petite fille sort de sa coquille

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L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER

Dans Mémoires d’un escargot, tout respire la misère et la lassitude : les maisons, les rues, les paysages, les personnages et leur vie.

Le film s’ouvre sur un cimetière où Grace Pudel pleure la mort de son amie Pinky. Ce décès lui rappelle ceux de ses parents, partis depuis longtemps, et de tous les autres qui reposent à ses côtés.

Malgré les malheurs narrés et l’esthétique sombre, Mémoires d’un escargot ne sombre jamais dans le nihilisme. Comme dans Mary et Max (2009), Adam Elliot réussit à émouvoir sans rendre triste, à insuffler l’espoir même lorsque tout semble perdu.

Son talent unique réside dans la sensibilité de son trait et de son esprit. Réalisés en pâte à modeler et en stop motion, ses films associent des univers ordinaires à une infinie tendresse et à un humour cruel et irrésistible.

Le Monde

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