Le temps passe, mais les socialistes restent dans le flou. A moins de vingt-quatre heures de l’examen de la première motion de censure visant François Bayrou, les députés du PS n’ont toujours pas décidé s’ils joindraient leurs voix à celles déjà acquises des députés écologistes, communistes et insoumis. Une longue réunion organisée ce mercredi 15 janvier n’a pas permis d’aboutir sur une position commune. «On discute», «c’est en cours, je n’ai pas grand-chose à dire», «on y travaille», répondent simplement quelques rares élus aux sollicitations de Libé. Au PS, l’embarras est tel que ceux qui passent, en ce 15 janvier, par la salle des Quatre-Colonnes de l’Assemblée nationale, où les journalistes font le pied de grue, se comptent sur les doigts d’une main. Et les rares qui s’y risquent avancent à grandes enjambées pour éviter de trop s’épancher.
Un discours qui a rebattu les cartes
Depuis ce mardi 15 janvier, le sujet divise particulièrement le parti au poing et à la rose. Alors qu’avant la déclaration de politique générale de François Bayrou, le PS semblait se diriger vers une non-censure, le discours du Premier ministre a rebattu les cartes. En ne citant pas nombre d’av
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