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Les -2 degrés du thermomètre n’ont pas gelé leurs ardeurs. Mardi 14 janvier, les médecins scolaires du Bas-Rhin étaient mobilisés devant la direction des services départementaux de l’Education nationale. Si tous n’étaient pas présents au rassemblement, les douze que compte le département étaient en grève, assure Anne Freymann-Meyer, leur représentante académique. Bien que peu nombreux, leur mobilisation est rarissime. «C’est la première fois depuis dix ans que l’on se mobilise. On a l’impression d’avoir épuisé tous les recours», soupire la représentante du Syndicat national des médecins scolaires et universitaires. A l’échelle nationale, les manifestations sont très rares en raison du petit nombre de professionnels. En France, 900 médecins scolaires s’occupent des plus de 12 millions d’élèves, du premier et second degré.
A Strasbourg, les médecins scolaires dénoncent des conditions de travail dégradées faute de professionnels. «On s’occupe en moyenne de 17 000 élèves quand la recommandation est de 5 000, déplore Anne Freymann-Meyer. Moins il y a de professionnels, plus c’est épuisant.» Cette situation n’est pas propre au Bas-Rhin. «Le nombre moyen d’élèves à la charge de chaque médecin s’est nettement accru ces dernières années», peut-on lire dans
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