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C’est, au-delà de la concession faite aux socialistes pour obtenir qu’ils ne votent pas la censure à l’Assemblée nationale ce jeudi 16 janvier, une victoire pour les syndicats de fonctionnaires. Dans son courrier aux présidents des groupes socialistes de l’Assemblée et du Sénat, Boris Vallaud et Patrick Kanner, François Bayrou confirme l’abandon du passage d’un à trois jours de carence pour les agents publics.
Cette mesure, que le gouvernement de Michel Barnier comptait implémenter dans son budget 2025 avant d’être censuré, avait largement contribué à la mobilisation massive des fonctionnaires le 5 décembre. Il s’agissait de générer 300 millions d’euros d’économies annuelles au nom, selon le ministre de la Fonction publique de l’époque, Guillaume Kasbarian, d’une supposée équité entre le secteur privé (où trois jours de carence sont en vigueur) et le secteur public (où un seul jour est en vigueur). Une fausse équivalence qui ne tient pas compte des différences sociodémographiques des deux secteurs, protestaient les syndicats.
L’autre volet du projet de Michel Barnier, à savoir la diminution du taux d’indemnisation des arrêts maladie des agents publics, n’est en revanche pas mentionné par le Premier ministre dans son courrier. Son projet demeure donc de réduire cette indemnisation à 90 % au lieu de 100 %, pour une économie estimée à 900 millions d’euros.
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