À l’approche du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), organisé par Paris les 10 et 11 février, Rachida Dati, ministre de la Culture, tente d’apaiser le secteur.
« C’est la première fois qu’un sommet international sur l’IA intègre un volet culturel », plaide-t-elle, faisant référence notamment au week-end des 8 et 9 février qui mettra en avant des créations et des débats.
Alors que les créateurs craignent de voir leur secteur bouleversé par des IA entraînées sur leurs textes, images, musiques ou vidéos, le sujet le plus sensible est le droit d’auteur.
Des acteurs de la culture et des médias reprochent au président de la République, Emmanuel Macron, de s’être opposé, pendant les discussions sur le règlement européen AI Act en 2023, aux dispositions visant à obliger les fabricants d’IA à dévoiler les contenus utilisés pour entraîner leurs logiciels.
Mme Dati assure, elle, être active, en faveur de l’application de la transparence et du droit d’auteur, pendant la phase actuelle de mise en œuvre du texte. « La France se mobilise », promet-elle.
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