L’Américaine Camille Parmesan, « réfugiée scientifique » en France, loin du climatoscepticisme de Trump

L’Américaine Camille Parmesan, « réfugiée scientifique » en France, loin du climatoscepticisme de Trump

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« C’est un trou de verdure où chante une rivière… »

Bien que séparés par mille kilomètres et toute la France, les Ardennes, décor du célèbre poème d’Arthur Rimbaud, et Moulis, petite commune de l’Ariège traversée par le Lez, semblent unis par ces vers.

La station d’écologie théorique et expérimentale du CNRS, située à Moulis, rassemble 18 chercheurs permanents, des ingénieurs de recherche, des thésards, des postdoctorants et des techniciens. Ils étudient les enjeux écologiques actuels, des micro-organismes aux vertébrés, à toutes les échelles.

« Un outil unique, un cadre enchanteur, des collègues exceptionnels : pour moi, c’est presque inespéré », confie Camille Parmesan, directrice des lieux depuis deux ans.

Le Monde

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