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Jill Stein, Cornel West ou encore Chase Oliver : les candidats indépendants à l’élection présidentielle américaine n’ont aucune chance de l’emporter, mais pourraient faire pencher la balance du côté de Donald Trump ou de Kamala Harris.
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On les appelle les candidats «tiers». Des indépendants souvent présentés comme la cinquième roue du carrosse de la présidentielle américaine qui n’est, depuis toujours et à de rares exceptions près, qu’un duel entre deux mastodontes : le Parti démocrate et le Parti républicain. C’est la nature même du système électoral américain qui le veut : son scrutin universel indirect et la spécificité du «winner-takes-all» – le vainqueur emporte tous les grands électeurs dans 48 des 50 Etats – favorise le bipartisme. Pourtant, dans un scrutin serré comme celui qui s’annonce le 5 novembre entre Kamala Harris et Donald Trump, ces petits candidats, qui n’ont aucune chance de l’emporter, pourraient bien gripper la machine et faire basculer le Bureau ovale d’un côté ou de l’autre.
On ne cesse de le répéter : tout va se jouer a priori dans sept «swing states» – Arizona, Caroline du Nord, Géorgie, M
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