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Elles déboulent ce lundi 20 janvier à Paris au conservatoire d’art dramatique. Qui ? Les assises nationales de la mise en scène, premières du genre, qui ont effectué avec une certaine discrétion, à l’initiative du Syndicat national des metteuses et metteurs en scène, un quasi-tour de France en passant par Lille, Strasbourg, Poitiers, Rennes, Marseille, Lyon et Toulouse. S’y sont retrouvés des protagonistes du théâtre public comme du privé, du théâtre de rue, des circassiens et des danseurs, des artistes à la tête de centres dramatiques nationaux (CDN) et des metteurs en scène purs et durs qui ne font que ça, mettre en scène. Organisées en table ronde puis ateliers sur des thématiques aussi diverses que la liberté d’expression, l’écologie, la formation, et sous toile de fond des coupes budgétaires, les assises ont réuni à chaque étape un millier de personnes. Avec, précise Stéphane Fiévet, à la tête du syndicat organisateur, «trois grands axes : C’est quoi être metteur en scène ? Comment j’exerce mon art ? Et dans quelle société, avec quels défis ?»
Paradoxe
Un metteur en scène renommé s’interroge : «Comment s’est faite la sélection ?» Et bien justement sans sélection. Qui pouvait dégager du temps, venait. Et les situations individuelles, aussi spécifiques soient-elles, faisaient écho à d’autres. Etonnement d’entendre la metteuse en scène Maëlle Poésy, qui dirige le théâtre Dijon-Bourgogne, constater : «En trois ans, j’ai dû enlever cinq spectacles par an à ma programm
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