Au centre d’entraînement flambant neuf du Paris Saint-Germain, à Poissy (Yvelines), le match de Premier League, le championnat d’Angleterre de football, entre Manchester City et Ipswich devait être diffusé sur toutes les télévisions, dimanche 19 janvier.
Les sourires parisiens, obtenus grâce à la victoire in extremis la veille à Lens (2-1), ont dû s’éclipser peu à peu devant la démonstration de force des Mancuniens. 1, 2, 3… puis finalement 6 à 0.
Tous les cadors offensifs des « Citizens » se sont mis en valeur : le Belge Kevin De Bruyne a délivré trois passes décisives, le Norvégien Erling Haaland a marqué, tout comme l’Anglais Phil Foden et le Belge Jérémy Doku.
Cette rencontre était la dernière chance pour le staff parisien d’obtenir des renseignements sur les tactiques, le plan de jeu que mettra en place l’entraîneur, Pep Guardiola, au Parc des Princes mercredi 22 janvier, pour une rencontre déterminante en Ligue des champions, aussi bien pour le PSG que pour « City ».
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce match a été riche d’enseignements à tout point de vue. Déjà, Pep Guardiola n’a pas ménagé ses joueurs et a décidé d’aligner face à Ipswich l’équipe qui devrait débuter face aux Parisiens. Les défenseurs du PSG sont donc prévenus : ils auront fort à faire face au quatuor offensif Haaland – De Bruyne – Doku – Foden, tous très en vue contre Ipswich.
Deux styles de jeu opposés
Les matchs de Paris et des « Sky Blue » ce week-end dans leur championnat respectif ont également livré quelques indices sur la physionomie du match qui attend les supporteurs du Parc des Princes, mercredi.
Comme face à Lens, les Parisiens devraient laisser la possession du ballon aux visiteurs pour procéder en contre et s’appuyer ainsi sur la vitesse de leurs éléments offensifs. C’est d’ailleurs comme cela que Bradley Barcola a offert la victoire aux siens la veille.
De son côté, Manchester City devrait plutôt s’installer dans le camp du PSG pour imposer son rythme, et tenter de trouver la faille grâce à de petits décalages dans la surface. Cela fonctionnera-t-il aussi bien contre le PSG que contre Ipswich ? A Luis Enrique, son staff, et ses joueurs de préparer au mieux cette rencontre cruciale pour l’avenir du Paris Saint-Germain.
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