En direct, investiture de Donald Trump : suivez les premières décisions du président américain, qui a prêté serment lundi

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Avant de quitter la Maison Blanche, Joe Biden a commué la peine de Leonard Peltier, 80 ans, condamné à perpétuité en 1977. Il pourra ainsi finir ses jours chez lui, près de sa famille, dans le Dakota du Nord.

Selon un décret de clémence pris le 19 janvier, le président démocrate a commué la peine de l’ancien rebelle en détention à domicile à partir du 18 février prochain. Il quittera alors sa prison de Coleman, en Floride, mais il n’est pas pour autant gracié.

  • 124 leaders indigènes avaient sollicité Joe Biden pour accorder une grâce à Leonard Peltier, qualifié de “plus ancien prisonnier politique des Etats-Unis” par Amnesty International.
  • Bill Clinton avait refusé cette mesure de clémence en 2000.
  • Barack Obama avait également quitté la Maison Blanche sans lui accorder cette faveur à laquelle les syndicats de police s’étaient toujours opposés.

Membre de la Turtle Mountain Band of Chippewa Indians, dans le Dakota du Nord, Leonard Peltier avait été condamné le 18 avril 1977 à deux peines d’emprisonnement à perpétuité pour l’assassinat de deux agents du FBI en civil, le 26 juin 1975, lors d’une fusillade dans la réserve de Pine Ridge (Dakota du Sud).

Militant de l’American Indian Movement (AIM), Leonard Peltier n’a jamais nié qu’il avait participé à la fusillade, mais il a toujours démenti avoir exécuté les deux policiers. Or l’accusation n’a jamais pu établir sa culpabilité de manière irréfutable.

En juillet 2024, il s’était vu une nouvelle fois refuser sa libération conditionnelle par les autorités carcérales. Il déplorait n’avoir jamais été détenu à moins de 1 600 kilomètres de chez lui.

Les signataires d’une lettre ouverte adressée à Joe Biden estimaient que son incarcération prolongée était devenue “un symbole pour les autochtones des inégalités systémiques de la justice pénale aux Etats-Unis”.

Corine Lesnes (San Francisco, correspondante)Le Monde

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