Donald Trump est devenu le 47e président des États-Unis, le lundi 20 janvier, lors d’une cérémonie d’investiture spectaculaire marquée par la signature de dizaines de décrets destinés à bouleverser le pays.
Selon David Mastio, du Kansas City Star, il est difficile d’analyser la cérémonie d’investiture de Donald Trump,
tant elle a été marquée par la « dissonance cognitive »
. « Il a dit : “Je veux être un artisan de paix et un unificateur” », relève l’éditorialiste du journal du Midwest. Or, « aucun politicien américain des cinquante dernières années n’a prospéré davantage sur le conflit et la division ».
En conséquence, lorsque le président a prêté serment, « une moitié de l’Amérique a vu un sauveur touché par la grâce sur le point de rendre à l’Amérique sa “destinée manifeste” (…) L’autre moitié a craint une nation au bord du fascisme et (…) une oligarchie de milliardaires des hautes technologies », commente David Mastio.
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