Pétrole, gaz de schiste… Donald Trump veut enrichir les Etats-Unis à coup d’«or liquide» au mépris de l’écologie

Cravate rouge, visage bonhomme, Harold Hamm n’a pas boudé son plaisir sous le dôme du Capitole. Le milliardaire, fondateur de Continental Resources, un pionnier de l’extraction du pétrole de schiste, n’était qu’à quelques mètres de Donald Trump lors de son investiture lundi 20 janvier. Le magnat, qui façonne depuis des années la politique énergétique du Parti républicain, a pu chaudement applaudir les engagements du président nouvellement investi pour permettre aux entreprises américaines de forer, produire et exporter des énergies fossiles sans entrave.

Les Etats-Unis ont «la plus grande quantité de pétrole et de gaz de tous les pays de la planète, s’est vanté le président. Et nous allons l’utiliser. Nous ferons baisser les prix, nous remplirons à nouveau nos réserves stratégiques, et nous exporterons l’énergie américaine dans le monde entier. Nous redeviendrons une nation riche. Et c’es

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