
Il y a cinq ans, face au confinement dû au Covid-19, l’industrie du jeu vidéo a massivement adopté le télétravail. Aujourd’hui, la pandémie est terminée, mais la plupart des grandes entreprises demandent à leurs employés de revenir au bureau, au grand dam de ces derniers.
En France, Ubisoft et ses syndicats s’opposent à ce retour forcé au présentiel. L’entreprise souhaite obliger ses effectifs à revenir physiquement au bureau trois jours par semaine, contre deux actuellement pour 80 % des salariés. Des grèves ont eu lieu et des négociations sont en cours.
Ce retour en arrière sur le télétravail n’est pas isolé : chez Spiders, d’autres menaces sur le télétravail sont dénoncées. À l’étranger, Rockstar Games a annoncé son intention d’imposer cinq jours de présence obligatoire par semaine, tandis que Blizzard Entertainment et Riot Games ont adopté des politiques similaires.
Des « licenciements maquillés » selon des salariés
Pourquoi le secteur du jeu vidéo fait-il marche arrière sur le télétravail ? Certains patrons invoquent des préoccupations en matière de productivité ou de culture d’entreprise. Ubisoft met en avant « les avantages uniques d’être ensemble sur site ». Des arguments qui peinent à convaincre les salariés habitués au télétravail, dont certains vivent loin des bureaux ou n’y ont jamais mis les pieds.
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