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Véritable volonté d’en finir avec la vision productiviste à l’origine de la détérioration des conditions de travail – et de soins – à l’hôpital public ? Ou simple façon pour les parlementaires de se donner bonne conscience ? Fait rare en ces temps de turbulences politiques, la proposition de loi d’origine socialiste sur les ratios de soignants par patient hospitalisé, discutée ce jeudi 23 janvier, devrait rassembler large dans l’hémicycle. Son objet ? Définir pour chaque spécialité et type d’activité de l’hôpital public le nombre minimal de soignants à déployer par lit ou passage en ambulatoire pour «garantir la qualité et la sécurité des soins».
En proposant de donner corps à cette revendication ancienne des collectifs et syndicats hospitaliers, la gauche entend poser «l’acte 1 d’un changement de cap» à l’hôpital. Dans une lettre commune diffusée le 4 janvier, plusieurs têtes d’affiche du NFP à l’Assemblée nationale, dont Mathilde Panot (LFI), Marine Tondelier (Les Ecologistes), Olivier Faure (PS) ou Nicolas Sansu (PCF), font du soutien au texte leur deuxième priorité en termes de santé, après le relèvement du budget alloué aux hôpitaux dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025.
Sans risquer trop de contrariétés. Le 4 décembre, quelques heures seulement avant la censure du gouvernement Barnier, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale avait donné le ton en votant à l’unanimité et sans retouche ce texte déjà adopté
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