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Près de deux ans après sa libération, Olivier Dubois raconte son expérience d’otage dans le désert du Mali. Il s’était déjà exprimé publiquement, dans de multiples interviews. Mais dans Prisonnier du désert (éd. Michel Lafon), il prend la parole sans qu’on lui pose les questions. Ou plutôt, il choisit lui-même les questions. Ses réponses forment un récit dense de 360 pages.
Le journaliste s’est appuyé sur les notes griffonnées pendant sa captivité sur des supports de fortune – feuilles de carnet détrempées, cartons de pack de lait – qu’il a caché, préservé et réussi à ramener jusqu’en France. A sa descente d’avion, sur le tarmac de l’aéroport de Villacoublay, le 21 mars 2023, il portait une mystérieuse sacoche en bandoulière : elle contenait ses précieuses notes. Deux ans plus tard, elles ont donné ce livre. En voici trois extraits :
«La nuit est le moment crucial de mon plan d’évasion»
Chapitre VI, la forêt du destin (pages 160 à 163)
«Aujourd’hui, pas d’entraînement. Je dois garder des forces, me reposer, manger peu et stocker ce que je peux pour ce soir. Pour l’évasion. La route trouvée au nord-ouest sera mon échappatoire. Y parvenir sera long, elle se trouve à
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