Arrêter le fact-checking en période de désinformation massive, c’est comme démanteler la caserne de pompiers de Los Angeles en cas de grand feu. C’est se priver d’un outil précieux.
Meta a pourtant pris cette décision, affectant notamment l’Agence France-Presse (AFP), premier réseau de fact-checking au monde.
Biais et manipulations
Meta a dénigré le fact-checking, le qualifiant de politiquement biaisé et responsable de la perte de confiance dans les médias. C’est mensonger, car les plateformes restent libres de décider de l’utilisation des fact-checks.
Les notes de la communauté, issues d’un vote populaire, ne sont pas un substitut fiable au fact-checking professionnel. Elles sont lacunaires et sujettes aux biais et manipulations.
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