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Rien ne leur aura été épargné. Tiana et Frédéric Onof assistent, effarés, au va-et-vient des pompiers qui s’affairent autour de l’ancienne directrice de la crèche municipale d’Hellemmes (Nord) dans laquelle leur fils de 4 mois, Tahina, a été retrouvé mort le 1er octobre 2013. Mercredi 22 janvier, les parents sont entièrement vêtus de noir, comme à un enterrement. Onze ans qu’ils attendent des réponses aux questions qui les torturent. Et voilà que celle dont ils espéraient le plus gît sur le sol de la sixième chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Lille, inanimée, avant d’être évacuée par les pompiers.
Le 1er octobre 2013, le couple fait des courses quand il reçoit un appel de la crèche ; leur fils est en arrêt cardiaque. Les secours sont sur place, mais personne n’a prévenu la police. Le père s’en charge lui-même. C’est d’ailleurs ce qui permettra de faire la lumière sur ce qui s’est passé : le bébé n’est pas décédé de la mort subite du nourrisson, mais d’une asphyxie.
«C’est une catastrophe»
Peu après lui avoir donné son biberon, l’auxiliaire de puériculture chargée de veiller sur lui l’a couché sur le ventre pour la sieste, ce qui est contraire à toutes les recommandations. L’enfant, qui a régurgité, s’est étouffé. «Je reconnais mes fautes», chevrote l’employée de crèche,
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