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«All glory to God !» Quelques heures après l’investiture de Donald Trump, Jacob Chansley, surnommé le «chaman de QAnon», n’a pas caché sa joie sur X. Et pour cause, il fait partie des 1 500 assaillants du Capitole graciés par le nouveau président américain. Ce conspirationniste était devenu l’un des symboles du 6 janvier 2021 avec son manteau à fourrure, sa coiffe à cornes et ses tatouages vikings ; en particulier un valknut, trois triangles entrelacés. En 2023, des policiers français arborant des tatouages du même symbole avaient été photographiés pendant une manifestation – l’IGPN avait été saisie. Quatre ans plus tôt, l’assaillant de l’attentat de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, avait lui fait mention de l’au-delà viking, le Valhalla, avant de tuer 51 personnes.
Il n’est donc pas rare de retrouver dans l’actualité des éléments de la culture nordique revendiqués par des militants extrémistes, suprémacistes. L’ultradroite s’agrippe avec ferveur à l’univers du Viking, au plus grand regret des tatoueurs qui se sont spécialisés dans ce genre. Muriel Naud, aka Muuu, tatoue depuis quatre ans des motifs vikings dans son salon la Cuisine du diable à Grenoble. Elle s’agace : «Le nombre de fois où des personnes m’ont demandé : “Mais ce n’est pas un truc de fasciste ?”» Alor
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