Affaire de la BAC du XVIIIe : de l’Egypte à la prison française, parcours d’un condamné à tort

Affaire de la BAC du XVIIIe : de l’Egypte à la prison française, parcours d’un condamné à tort

Главная страница » Affaire de la BAC du XVIIIe : de l’Egypte à la prison française, parcours d’un condamné à tort

Un bout de papier a fait basculer la vie d’Aymen Ibrahim. Daté du 17 avril 2017 et signé par le policier Aaron Berkane, alors membre de brigade anticriminalité du XVIIIe arrondissement de Paris, ce procès-verbal l’accuse de détenir un sachet de cocaïne, découvert par hasard lors d’un contrôle routier. L’homme, de nationalité égyptienne et résidant en France depuis 2004, reproche dès son premier interrogatoire à la police de mentir et de lui avoir dérobé 450 euros en liquide au cours de son interpellation. En vain.

La parole d’un immigré, sans papiers de surcroît, ne fait pas le poids face aux accusations des policiers. La machine judiciaire est lancée. Aymen Ibrahim est condamné notamment pour détention de stupéfiants dans la foulée, incarcéré et expulsé à sa sortie de prison. Un inattendu renversement intervient quelques mois plus tard. Une enquête est lancée pour corruption, trafic de stupéfiants, procédures falsifiées, vols, blanchiment d’argent… contre les policiers qui l’ont interpellé. La justice découvre alors que l’arrestation d’Aymen Ibrahim repose sur un faux procès-verbal. Les agents, Karim Mamèche et Aaron B

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *