Ouverte, fermée ou supprimée, la primaire reste un sujet de débat au sein des Républicains (LR).
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Chez Les Républicains, Laurent Wauquiez veut « tout remettre à plat » pour mieux exister
Le sujet est trop sensible et ne sera pas abordé lors du bureau politique du 5 février. Ce jour-là, Laurent Wauquiez doit rendre les conclusions de sa mission. Si le changement de nom est acquis, le mode de désignation du candidat pour l’élection présidentielle de 2027 sera tranché par la prochaine direction du parti issue d’un congrès prévu au printemps.
« Dans notre histoire politique, les guerres de chefs en vue de la présidentielle ont toujours été catastrophiques. Notre devoir aujourd’hui est de rassembler les énergies et non de diviser »
, justifiait Laurent Wauquiez, mercredi, dans des propos rapportés par Le Figaro.
« Traumatisme pour les militants »
En l’état, la primaire (réservée aux adhérents à jour de cotisation quinze jours avant l’élection) figure toujours dans les statuts du parti. Élu président en décembre 2022, Éric Ciotti avait pourtant promis de supprimer cet article 37 dans les plus brefs délais pour dégager la route à un « candidat naturel »… Laurent Wauquiez. Mais, M. Ciotti – aujourd’hui allié du Rassemblement national (RN) avec sa petite formation Union des droites pour la République – a procrastiné pendant un an et demi. Il justifie cette indécision par l’incapacité de son ancien champion à s’imposer comme l’homme capable de ramener la droite à l’Élysée quinze ans après. « La fin de la primaire était surtout une promesse de campagne, Ciotti avait compris que c’était un traumatisme pour les militants », résume Éric Pauget, député LR des Alpes-Maritimes.
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