Femmes arbitres : «Ça m’apporte plus d’assurance, de personnalité. Même à l’extérieur, j’ai confiance en moi»

Femmes arbitres : «Ça m’apporte plus d’assurance, de personnalité. Même à l’extérieur, j’ai confiance en moi»

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Au coup d’envoi du match U20 Villefranche-sur-Mer contre Rousset, 22 joueurs courent sur la pelouse synthétique. Autour, deux coachs, deux arbitres de touche, six remplaçants sur le banc et une poignée de supporteurs à la buvette. Tous des hommes. Et au milieu, Maïssa Ammar. A 20 ans, c’est elle qui est au sifflet de cette rencontre régionale. Elle fait partie des 17 femmes arbitres de football sur les 330 que compte le district de la Côte d’Azur. «Ça fait pas beaucoup», reconnaît le président de la commission régionale des arbitres, Gilles Ermani. Tous sports confondus, 30,5 % des arbitres et juges sont des femmes, soit 72 654 femmes pour 165 171 hommes. Malgré un gain de 10 points en vingt ans, les femmes restent sous-représentées au sifflet.

Avant de rejoindre le rond central, Maïssa Ammar a vérifié le filet des cages, les licences des joueurs, la couleur des maillots. Elle a mis les cartons dans sa poche. Elle a tapé les mains des coachs. «L’arbitre, c’est lui qui prend des décisions. On se fait respecter, expose-t-elle dans ses crampons. Ça m’apporte plus d’assurance, de personnalité. Même à l’extérieur, j’ai confiance en moi.» Sur le terrain, Maïssa Ammar est droite et déterminée. Elle sanctionne une faute par coup franc, elle arrête le jeu sur blessure. Maïssa Ammar a commencé l’arbitrage en 2018, au plus bas niveau du football. Très vite, des réflexions sexistes de joueurs, coachs, parents parviennent à ses oreilles. «Retourne à la cuisine»

Libération

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