Dans l’ouest de la Birmanie, une vidéo de soldats égorgés vient renforcer les soupçons de crime de guerre

Dans l’ouest de la Birmanie, une vidéo de soldats égorgés vient renforcer les soupçons de crime de guerre

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Les faits sont graves. Ils ont provoqué des aveux rares et rapides de la part d’un puissant groupe rebelle birman plusieurs fois pointé pour ses exactions dans l’ouest du pays en guerre. Vendredi, l’Armée d’Arakan (AA) a reconnu que plusieurs de ses hommes avaient décapité deux soldats de l’armée birmane en février 2024 lors d’une de ses offensives à Kyauktaw, dans le nord de l’Etat Rakhine, selon le porte-parole du groupe, Khaing Thu Kha. «Nos milices locales AA n’ont pas pu contrôler leur colère, et ont commis des crimes […] en représailles contre les soldats terroristes de l’armée de Birmanie qui ont injustement arrêté, torturé et tué leurs familles», a-t-il expliqué à l’AFP. Il a admis que ses combattants avaient «violé le code de discipline militaire». Ils ont été identifiés et punis, a-t-il ajouté, sans donner de précisions. Ces faits, qui violent les conventions de Genève, sont constitutifs d’un crime de guerre.

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C’est l’ONG de défense des droits humains, Fortify Rights, qui a révélé l’affaire jeudi. Elle a appelé la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête sur les exactions de l’AA. Sur la base de deux vidéos de la même scène (l’une de 2 minutes et 52 secondes mise en ligne le 25 décembre, l’autre de 3′20″ envoyée à l’ONG le 19 janvier) analysées et vérifiées, Fortify Rights est arrivée à la conclusion que les images étaient authentiques. Le porte-parole de l’AA, Khaing

Libération

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